Le nouveau Gouvernement entend conforter l’austérité qui fait pourtant l’objet d’un profond rejet. Confirmant le pacte de responsabilité et la réduction d’une ampleur historique de 50 milliards de la dépense publique, sa feuille de route, fondée sur une baisse des impôts et des cotisations sociales, programme une accélération du démantèlement des services publics et des droits sociaux.

Dans le secteur de l’Éducation nationale, les créations de 54 000 postes, déjà insuffisantes pour faire face à la montée démographique, sont clairement menacées ; le gel de nos salaires, marqué par une baisse du pouvoir d’achat historique de l’ordre de 15% depuis 2000, est appelé à se poursuivre ; nos carrières, pourtant dévalorisées au regard de la hauteur de nos qualifications et de nos missions, risquent d’être bloquées, au nom des économies que veut imposer la politique du Gouvernement.

Après le 18 mars, la marche contre l’austérité le samedi 12 avril, à l’appel de syndicalistes, de militants associatifs et au-delà est une étape dans la construction du rapport de force pour imposer d’autres choix en faveur des jeunes, des salariés et des retraités.

Le site de l’appel à la marche contre l’austérité samedi 12 avril.

Parcours : République – Nation Départ : 14 h

Les sections académiques du SNES d’Ile-de-France, avec l’URIF CGT, Solidaires, appellent les collègues à y participer et à en faire une réussite.

Le SNES et la FSU multiplient les contacts unitaires pour le 1er mai et la construction d’une journée d’action de haut niveau dans la Fonction publique dans le courant du mois de mai pour nos salaires, nos carrières et l’emploi.