Depuis le 15 février, Alain Bui, le Président de l’UVSQ, souhaite expulser l’UEY, le syndicat étudiant, de son local. Depuis le 15 mars, date initiale de l’expulsion, l’UEY refuse cette décision injuste et injustifiée et occupe son local. Pour forcer notre expulsion, l’UVSQ est allée jusqu’à poursuivre l’UEY devant le tribunal administratif le 31 mars. Compte tenu du fait que la présidence de l’UVSQ n’a jamais voulu en 27 ans signer une convention d’occupation pour son local, elle a ordonné notre expulsion. L’UEY doit maintenant payer 50€ d’astreinte par jour d’occupation et est menacée d’une intervention policière imminente.


Les raisons de l’expulsion restent fallacieuses
: Installation d’un drive BU dans notre local alors qu’il est déjà mis en place à la maison de l’étudiant, projet de réaménagement des halls qui, à l’heure actuelle, n’existe pas, équité avec les autres associations alors que celles présentes sur les sites de Vauban d’Alembert soutiennent l’UEY… La seul véritable raison pour laquelle la présidence de l’UVSQ souhaite l’expulsion est de pouvoir invisibiliser l’UEY en la reléguant dans les étages dans un lieu avec peu de passage. Ce n’est rien d’autre que de la répression syndicale envers la seule force d’opposition étudiante de l’UVSQ.

L’UVSQ refuse de répondre à nos arguments rationnels, et se réfugie derrière l’absence de convention d’occupation pour ne pas assumer qu’elle exerce une discrimination syndicale. Alors que L’UEY a déjà obtenu un large soutien, qui ne fait que s’agrandir, auprès des étudiant.es avec plus de 1100 signatures à la pétition de soutien, auprès des personnels et enseignant.es avec le vote de deux motions de soutien au sein de l’UFR de Sciences sociales et l’Institut des Études Culturelles et Internationales (IECI), la présidence de l’UVSQ s’enfonce dans sa démarche répressive.

Si nous continuons d’exprimer notre désaccord avec cette décision, l’UEY n’a cessé de proposer des solutions de sortie de crise. L’UEY continue de proposer un compromis en acceptant d’accueillir le drive BU dans son local à condition de le récupérer une fois la BU réouverte avec la signature d’une convention. Proposition laissée sans réponse.

Puisque la présidence de l’UVSQ refuse pour le moment d’entendre raison, nous appelons l’ensemble des étudiant.es, des personnels, et des enseignant.es à se joindre à notre rassemblement contre la répression syndicale, mardi 12 avril à 12h30 au bâtiment Vauban, devant le local de l’UEY, à l’issu du conseil d’administration de l’UVSQ.