Conditions de travail, emploi, salaires et formation seront les principales revendications exprimées à l’occasion de cette journée d’action.

La politique éducative du gouvernement, qui reste affichée comme une priorité doit répondre aux besoins et attentes des personnels.

Éducation prioritaire, manque de moyens : la nouvelle carte élaborée à moyens constants ne répond pas aux besoins et écarte des établissements, dans le premier comme dans le second degré, alors que la dégradation des conditions socio-économiques pèse sur les conditions d’enseignement. Tous les établissements qui en relèvent doivent en faire partie.

L’ensemble des personnels est confronté au gel du point d’indice et à l’absence de perspectives concernant la revalorisation de leurs missions et de leurs salaires.

Si les recteurs ont eu de bien belles étrennes (d’au moins 10 420 euro annuels) ce n’est pas le cas pour les enseignants. Ils subissent une cinquième année de gel

du point d’indice. Leurs salaires vont même baisser de 120 euro en moyenne par an après l’augmentation de la retenue pour pension au 1er janvier.

Malgré des créations de postes, les conditions d’exercice restent difficiles. La formation initiale et continue doit être améliorée de manière urgente.

Il faut donner aux enseignants et à tous les personnels les moyens d’apporter des améliorations aux conditions de scolarisation des élèves et leur permettre de travailler dans de bonnes conditions.

C’est pour mettre en avant ces revendications et ses propositions que la FSU appelle les personnels à se mettre en grève le mardi 3 février 2015.